Couvent des Jacobins de Saint-Émilion
Dominicains de Saint-Émilion / Grande Muraille
(Saint-Émilion, Gironde)
Les Dominicains sont arrivés à Saint-Émilion en 1262, où ils ont établi un couvent au nord de la ville, près de la porte Bourgeoise, en dehors des murs. Cette maison eut une existence brève à cet emplacement, car elle fut démolie en 1341 pour des raisons militaires. En 1378, la communauté fut déplacée à l'intérieur des remparts, mais les frères ne s’établirent de manière stable dans la ville qu’au début du XVe siècle.

Deuxième établissement, en ville
Photo de Georges Estève (avant 1934)
Ministère de la Culture (France)
Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, diffusion RMN-GP
Ils restèrent dans ce second établissement jusqu'à la Révolution française, lorsque la communauté dut partir et que le site passa entre des mains privées. La majeure partie du complexe fut perdue, et l'église fut réaffectée à des activités industrielles, notamment à une fonderie de cloches. Aujourd'hui, une partie de la façade de ce second édifice est encore conservée. Du premier couvent subsiste un mur de l'ancienne église, connu sous le nom de Grande Muraille, isolé, à l’extérieur de la ville.
- GUINODIE, Raymond (1876). Histoire de Libourne et des autres villes et bourgs de son arrondissement. Libourne: Maleville
- SERBAT, M. L. (1913). Saint-Émilion. Congrès archéologique de France. LXXIX session. París: Picard