Les Cordeliers (Franciscains) se sont installés à Saint-Émilion au XIIIe siècle, hors des murs, à l’est de la ville. La première mention connue de cette maison remonte à 1255. En 1341, en période de guerre, les deux couvents mendiants de Saint-Émilion -celui-ci et celui des Jacobins (Dominicains)- furent détruits afin de faciliter la défense de la ville.
En 1343, le pape Clément VI autorisa le déplacement du couvent, bien que des documents attestent que le transfert ne fut effectif qu’en 1384. Le couvent fut abandonné à la suite de la Révolution française, ce qui entraîna sa ruine, et il fut vendu en 1791. Aujourd’hui, le cloître, l’église et plusieurs autres bâtiments sont conservés, les espaces restaurés étant dédiés à des activités viticoles.
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