La fondation de l'abbaye de Clairac est attribuée au roi franc Pépin le Bref (714-768) sur la base d'une copie tardive d'un document de l'époque, mais cette information ne présente pas de garanties suffisantes de véracité. Le premier abbé mentionné dans la Gallia Christiana est Constance, en 1068. L'église du monastère, aujourd'hui paroissiale, a été construite à cette époque, mais a subi de nombreuses modifications au cours de son histoire. L'abbaye subit les effets de la guerre de Cent Ans mais aussi lors des guerres de Religion, lorsqu'elle tomba aux mains des calvinistes. Il ne put être récupéré comme monastère et devint un chapitre de chanoines, qui en 1604 fut remis à Saint Jean de Latran.
- BARRÈRE, Joseph (1855). Histoire religieuse et monumentale du diocèse d'Agen. Vol. 1. Agen: Chairou
- BESSE, J.-M. (1910). Abbayes et prieurés de l'ancienne France. Vol. 3: Provinces ecclésiastiques d'Auch et de Bordeaux. Abbaye de Ligugé
- DUBARAT, Victor (1904). Mélanges de bibliographie et d'histoire locale, vol. VI. Pau: I. Catholique
- SAINT-MAUR, Congregació de (1720). Gallia Christiana in provincias ecclesiasticas distributa. Vol. 2. París: Typographia Regia
L’abbaye cistercienne de Notre-Dame de Pérignac fut fondée par Flandrine, veuve d’Arnaud I de Montpezat, probablement vers l’an 1140, bien que certains historiens cisterciens situent sa fondation en 1151. Le monastère de Bonnefont de Comminges (Haute-Garonne), fondé quelques années plus tôt par une autre Flandrine de Montpezat, joua un rôle important dans l’établissement de la nouvelle abbaye. La famille Montpezat fut la principale mécène du monastère pendant de nombreuses années.
Lignée de Pérignac
Selon l'Originum Cisterciensium (L. Janauschek, 1877)Abbaye de Morimond (Haute-Marne)
Bonnefont de Comminges (Haute-Garonne) / 1137
Abbaye de Pérignac (Lot-et-Garona) / 1151
Au cours du premier quart du XIIIᵉ siècle, cette région et l’abbaye elle-même furent affectées par la croisade des Albigeois. Plus tard, l’abbaye subit également les conséquences de la guerre de Cent Ans et, de manière encore plus grave, celles des guerres de Religion du XVIᵉ siècle. Ces conflits entravèrent son développement normal, mais malgré ces adversités, l’abbaye réussit à se relever. Aujourd’hui, il ne reste que très peu de vestiges du monastère.
- BARRÈRE, Joseph (1855). Histoire religieuse et monumentale du diocèse d'Agen. Vol. 1. Agen: Chairou
- BELLECOMBE, André de (1898). Histoire du château, de la ville et des seigneurs et barons de Montpezat et de l'abbaye de Pérignac. Auch: Cocharaux
- BESSE, J.-M. (1910). Abbayes et prieurés de l'ancienne France. Vol. 3: Provinces ecclésiastiques d'Auch et de Bordeaux. Abbaye de Ligugé
- JANAUSCHEK, Leopoldus (1877). Originum Cisterciensium. Vol. 1. Viena
- MANRIQUE, Angel (1642). Cisterciensium Annalium, Vol. 2. Lió: L. Anisson
- SAINT-MAUR, Congregació de (1720). Gallia Christiana in provincias ecclesiasticas distributa. Vol. 2. París: Typographia Regia
À la fin du XIIᵉ siècle, Rainfroy I, seigneur de Montpezat (documenté entre 1180 et 1195), donna ce territoire aux Templiers, qui commencèrent la construction d’un établissement destiné à devenir le siège d’une commanderie connue sous les noms de Breuil, Brulhes ou Temple-sur-Lot. Par ailleurs, au cours de la seconde moitié du XIIᵉ siècle, les Templiers s’étaient également installés dans la ville d’Agen, où ils occupaient la chapelle Sainte-Quitterie. Une fois la construction de la maison de Breuil achevée, les commandeurs d’Agen s’y installèrent, unifiant ainsi les deux maisons.
Avec la suppression de l’ordre du Temple, la commanderie de Breuil et ses biens passèrent entre les mains des Hospitaliers. Au milieu du XVᵉ siècle, la maison de Breuil fut gravement endommagée par un incendie pendant la guerre de Cent Ans, ce qui nécessita sa reconstruction. En 1508, cette commanderie fut annexée à celle de La Cavalerie (Gers), mais en 1655, elle retrouva son indépendance. Peu après, elle subit les effets des guerres de Religion et resta active jusqu’à sa suppression pendant la Révolution. Une grande partie de ses structures est encore préservée.
- CHAUMIE, Jacqueline (1931-35). De quelques Commanderies de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem en Aigenais: Sauvagnas et le Temple de Breuil et leurs dépendances (1235-1550). Revue de l’Agenais, núms. 58-62
- CROCHET, Bernard (2012). Commanderies et villages templiers en France. Rennes: Ouest-France
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- DU BOURG, Antoine (1883). Histoire du grand prieuré de Toulouse. Tolosa de Ll.: Sistac
- LAUZUN, Philippe (1889). Les couvents de la ville d'Agen avant 1789. Couvents d'hommes. Agen: Michel et Médan
Monasticon Gallicanum
Bibliothèque nationale de France
Selon une tradition, l'abbaye de Saint Gervais et Protais d'Eysses aurait été fondée au temps de Charlemagne, plus tard elle aurait été perdue à cause d'une invasion normande. Le site fut récupéré plus tard, peut-être au milieu du XIe siècle, et en 1088, à l'époque de l'abbé Hugues de Cluny (1024-1109), le monastère fut incorporé à cette branche bénédictine et fut rattaché à l'abbaye de Moissac (Tarn-et-Garonne). En 1626, Eysses entre dans la Congrégation de Saint-Maur et subit peu après, en 1652, les effets des guerres de Religion. Elle fut supprimée à la Révolution, alors qu'elle ne comptait qu'une communauté de quatre moines. Un peu plus tard, en 1803, ce qui restait de l'abbaye fut démoli et le lieu fut utilisé comme prison, fonction qu'elle conserve encore aujourd'hui.
- BARRÈRE, Joseph (1855). Histoire religieuse et monumentale du diocèse d'Agen. Vol. 1. Agen: Chairou
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