Les détails de la fondation de cette église, dédiée à saint Julien l’Hospitalier, ne sont pas connus. Elle était d’abord liée au prieuré d’Ucel (Ardèche), mais dans le dernier quart du XIᵉ siècle elle devint un prieuré de l’abbaye de Saint-Chaffre (Haute-Loire), situation confirmée par plusieurs bulles pontificales émises en faveur de ce monastère. À cette nouvelle étape, au XIIᵉ siècle, l’église fut reconstruite.
Ce fut un établissement bénéficiant d’une certaine stabilité économique grâce à son activité agricole, ce qui peut expliquer le soin apporté à la décoration sculptée encore conservée. Au XVIᵉ siècle, trois chapelles gothiques furent ajoutées à la nef romane primitive. Grâce à la protection des seigneurs d’Aubenas et à son isolement, le site ne fut pas directement touché par les guerres de Religion. Au XVIIᵉ siècle, de nouvelles constructions modifièrent l’aspect de l’église, comme les arcs-boutants soutenant l’abside. D’autres interventions architecturales furent encore réalisées au XIXᵉ siècle. L’église est constituée d’une nef unique, avec une abside et des chapelles ajoutées ultérieurement. Le clocher date du XIXᵉ siècle.
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- SAINT-ANDÉOL, M. de (1858). Notice sur les églises romanes du Bas-Vivarais. 1857 ss. Congrès archéologique de France. Société française d'archéologie
- SAINT-JEAN, Robert (1991). Vivarais Gévaudan romans. La Pierre-qui-Vire: Zodiaque












