Ermitage de Sant Pere de Gaià

Communauté de Sant Pere del Gaià / Beati Petri de Gayano / Sanctum Petrum de Gaia

(Aiguamúrcia, Alt Camp)

Sant Pere de Gaià
Sant Pere de Gaià

Sur la rive droite du Gaià, en amont de l’abbaye de Santes Creus, se trouvent les ruines d’une ancienne église connue pour son passé érémitique, antérieur à l’arrivée des cisterciens à Santes Creus.

Sant Pere de Gaià
Sant Pere de Gaià

La plus ancienne mention de cette église, Sant Pere de Gaià, apparaît dans une donation accordée en l’an 980 par le comte Borrell II de Barcelone. Plus tard, en 1154, elle est de nouveau mentionnée dans une bulle papale d’Anastase IV confirmant les biens de l’église de Tarragone. Ce document fait référence à la fois à Sant Pere de Gaià et à une autre église dédiée à Santes Creus del Gaià. Au moins la première de ces églises fonctionnait comme un centre érémitique habité par des anachorètes et s’était développée avant l’arrivée des cisterciens à Santes Creus en 1160. Vers 1170, ces anachorètes s’intégrèrent à l’abbaye cistercienne, qui devint alors propriétaire de Sant Pere et de ses biens. Aujourd’hui, les ruines de l’église sont encore visibles.

Sant Pere de Gaià
Sant Pere de Gaià
Sant Pere de Gaià
Le pape Anastase IV
Illustration du Liber Chronicarum (1493)
Bayerische Staatsbibliothek

Bibliographie:
  • FORT I COGUL, Eufemià (1965). L’eremitisme a la Catalunya Nova. Studia Monastica. Vol. 7-1. Abadia de Montserrat
  • FORT I COGUL, Eufemià (1995). El eremitismo en la archidiócesis Tarraconense. España eremítica. Leyre
  • FUENTES I GASÓ, Manuel-Maria (1995). Sant Pere de Gaià. Catalunya romànica. Vol. XXI. Barcelona: Enciclopedia Catalana
  • GAVÍN, Josep M. (1980). Inventari d'esglésies. Vol. 6. Barcelona: Artestudi

Emplacement:
Vista aèria

Les vestiges de l’église se trouvent sur la rive droite du Gaià, au nord du monastère de Santes Creus, près de la route du Pont d’Armentera.