Autres monastères de l'Allier


(Allier / Auvergne-Rhône-Alpes)

Moulins
Détail de Veüe de la Ville et Chateaux de Moulins
Louis Boudan (XVIIe-XVIIIe siècle)
Bibliothèque nationale de France

Prieuré Sainte-Pétronille d’Aubeterre
Schola / Albaterra / Aubepierre
(Broût-Vernet, Allier)
Sainte Pétronille d’Aubeterre
Sainte Pétronille d’Aubeterre
Photo de Patrick Boyer, sur Wikimedia

Le prieuré prémontré d’Aubeterre a des origines incertaines. On considère que, vers les années 965-970, il s’agissait d’un monastère de bénédictines dépendant de Saint-Pierre de Souvigny (Allier). Au début du XIIᵉ siècle, il était en déclin et fut restauré par Gilbert de Neuffonts (v. 1100-1152), qui avait auparavant fondé l’abbaye de Saint-Gilbert de Neuffonts (Allier). Grâce à cette intervention, le monastère devint prémontré. Gilbert nomma son épouse, Pétronille, abbesse, et leur fille Poncie rejoignit également la communauté ; toutes deux furent considérées comme saintes. On dispose de peu d’informations sur son histoire, mais la maison resta sous la tutelle de Neuffons. Au début du XVIIᵉ siècle, elle n’avait plus de communauté, mais conserva le titre de prieuré jusqu’à la Révolution.

Bibliographie:
  • ARDURA, Bernard (1993). Abbayes, prieurés et monastères de l'ordre de Prémontré. Nancy: Presses U. De Nancy

Prieuré de La Chapelaude
Chapelle Aude / Saint-Nicolas
(La Chapelaude, Allier)
La Chapelaude
La Chapelaude

Le prieuré bénédictin de La Chapelaude dépendait de l’abbaye de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Fait exceptionnel, de nombreux documents relatifs à cet établissement sont conservés, bien que certains soient considérés comme des faux. Selon ces textes, le lieu aurait été donné à Saint-Denis en 1059 par Jean de Saint Caprais, date à laquelle un prieuré fut fondé, d’abord dédié à saint Denis. Le premier prieur connu fut Hugues. En 1067, Archambaud III de Bourbon confirma la donation devant le roi Philippe Ier de France.

La Chapelaude
La Chapelaude

À la fin du XIIᵉ siècle, ce prieuré et son abbaye mère furent impliqués dans un litige avec le monastère de San Michele della Chiusa (Sacra di San Michele, près de Turin) au sujet du prieuré de Saint-Désiré (Allier), qui resta finalement sous la dépendance de la Chiusa. La Chapelaude eut ensuite d’autres différends avec diverses institutions. Le prieuré subsista jusqu’à la Révolution, connaissant plusieurs périodes de déclin. Il subsiste aujourd’hui une modeste église romane dédiée à Saint-Nicolas.

Bibliographie:
  • BEAUNIER, Dom (1912). Abbayes et prieurés de l'ancienne France. Vol. 5. Bourges. Abbaye de Ligugé
  • CHAZAUD, Martial A. (1860). Fragments du cartulaire de la Chapelle-Aude. Moulins: Desrosiers
  • CHÉNON, Émile (1915). Histoire et coutumes du prieuré de La Chapelle-Aude. París: Sirey

Prieuré Notre-Dame d’Huriel
Uriaco
(Huriel, Allier)
Notre-Dame d’Huriel
Notre-Dame d’Huriel

Le prieuré de Notre-Dame d’Huriel dépendait de l’abbaye bénédictine de Déols (Indre). Il est mentionné pour la première fois dans une bulle du pape Pascal II, datée de 1115. Les informations concernant cette maison sont rares, mais une bulle du pape Innocent III, accordée en 1212, confirme qu’elle restait alors rattachée à Déols. Son église est conservée ; elle devint paroissiale à une date inconnue. Il s’agit d’un édifice à nef unique avec un transept ouvrant sur deux absidioles et un chevet central, précédé d’un porche ou galilée.

Notre-Dame d’Huriel
Notre-Dame d’Huriel
Notre-Dame d’Huriel
Notre-Dame d’Huriel
Schéma du plan de l'église
Bibliographie:
  • DESHOULIÈRES, M. (1939). Huriel. Église Notre-Dame. Congrès archéologique de France, 101 ss. Allier. Société Française d'Archéologie
  • DUPONT, Jean (1976). Nivernais, Boubonnais roman. La nuit des temps, núm.45. Zodiaque, 1976
  • DURET, Patricia (1991). L’église Notre-Dame d’Huriel. Congrès archéologique de France, 146 ss. Bourbonnais. Société Française d'Archéologie
  • PRADEL, Pierre (1934). Saint-Désiré et Huriel. Moulins: Crépin-Leblond

Commanderie de Lamaids
Lamay / La Maytz / Saint-Jean de Lamaids
(Lamaids, Allier)
Saint-Jean de Lamaids
Saint-Jean de Lamaids

Il s’agit d’une ancienne commanderie templière qui, après la suppression de l’ordre du Temple, passa aux mains de l’ordre de l’Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem. Les noms des derniers commandeurs templiers sont connus grâce au procès de suppression. Par la suite, la maison dépendit de la commanderie hospitalière de Lavaufranche (Creuse). La chapelle, dédiée à Saint-Jean, est encore conservée.

Saint-Jean de Lamaids
Saint-Jean de Lamaids
Saint-Jean de Lamaids
Saint-Jean de Lamaids
Bibliographie:
  • NIEPCE, Léopold (1883). Le Grand-prieuré d'Auvergne. Lyon: H. Georg
  • TRUDON DES ORMES, Amédée (1899). Liste des maisons et de quelques dignataires de l’Ordre du Temple. Revue de l'Orient latin, vol. VII